
06 Mar BCTGM Disappointed by President Trump’s Misguided Tariffs on Canada
BCTGM International President Anthony Shelton issued the following response to President Donald Trump’s decision to apply tariffs on Canada:
The BCTGM International Union believes that the Trump Administration’s decision to apply a 25% tariff on goods entering the United States from Canada is unnecessary, misguided and potentially devastating for both Canadian and American workers, including thousands of BCTGM members.
If the President is truly committed to bolstering manufacturing in the United States, he would be better served turning the Administration’s attention to Mexico where multinational companies are exploiting low wages and lax safety and environmental regulations.
Since the passage of NAFTA, multinational employers in the food processing industry have consistently sent BCTGM-represented jobs in the U.S. and Canada to Mexico to take advantage of this disparity in labor standards, and the absence of a legitimate labor movement.
The BCTGM lost thousands of members when Nabisco/Mondelēz closed plants in the U.S. and Canada and shipped those jobs to a newly built facility in Salinas, Mexico.
Kellogg products continue to come into the United States from Mexico. Kellogg’s recently announced it would be shutting down one of the largest cereal facilities in North America in Omaha, Neb. and downsizing its facility in Memphis, Tenn. Much of that production will be sent to Mexico.
The candy industry has sent thousands of jobs to Mexico, including many BCTGM jobs. Companies like Hershey, Wrigley, Mars, Tootsie Roll and Ferrero all have significant operations in Mexico.
The problem in this trading relationship is not Canada.
The implementation of these tariffs threatens an historic, long-lasting and productive relationship between our two countries. It also threatens the livelihoods of hardworking BCTGM members on both sides of the border.
The BCTGM calls on the President to end the tariffs on Canada and focus on the real problem: multinational companies exploiting conditions in Mexico at the expense of America’s manufacturing sector.
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Le BCTM déçu par les tarifs douaniers malavisés du président Trump sur le Canada
Le président du BCTM International, Anthony Shelton, a publié la réponse suivante à la décision du président Donald Trump d’appliquer des droits de douane au Canada:
L’e syndicat International du BCTM estime que la décision de l’administration Trump d’appliquer un tarif douanier de 25 % sur les marchandises entrant aux États-Unis en provenance du Canada est inutile, malavisée et potentiellement dévastatrice pour les travailleurs canadiens et américains, y compris pour des milliers de membres du BCTM.
Si le président est réellement déterminé à soutenir l’industrie manufacturière aux États-Unis, il ferait mieux de tourner l’attention de l’administration vers le Mexique, où les multinationales exploitent les bas salaires et les réglementations laxistes en matière de sécurité et d’environnement.
Depuis l’adoption de l’ALENA, les employeurs multinationaux de l’industrie alimentaire ont systématiquement transféré au Mexique des emplois représentés par le BCTM aux États-Unis et au Canada, afin de profiter de cette disparité dans les normes de travail et de l’absence d’un mouvement syndical légitime.
Le BCTM a perdu des milliers de membres lorsque Nabisco/Mondelez a fermé des usines aux États-Unis et au Canada et relocalisé ces emplois dans une nouvelle usine construite à Salinas, au Mexique.
Les produits Kellogg continuent d’entrer aux États-Unis en provenance du Mexique. Kellogg a récemment annoncé la fermeture de l’une des plus grandes usines de céréales d’Amérique du Nord, située à Omaha (Nebraska), et la réduction des effectifs de l’usine de Memphis (Tennessee). Une grande partie de cette production sera envoyée au Mexique.
L’industrie de la confiserie a envoyé des milliers d’emplois au Mexique, dont de nombreux emplois du BCTM. Des entreprises comme Hershey, Wrigley, Mars, Tootsie Roll et Ferrero ont toutes des activités importantes au Mexique.
Le problème dans cette relation commerciale n’est pas le Canada.
La mise en œuvre de ces droits de douane menace une relation historique, durable et productive entre nos deux pays. Elle menace également les moyens de subsistance des membres du BCTM qui travaillent dur des deux côtés de la frontière.
Le BCTM demande au président de mettre fin aux droits de douane sur le Canada et de se concentrer sur le véritable problème : les multinationales qui exploitent les conditions au Mexique au détriment du secteur manufacturier américain.
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